Nous étions les deux faces du même pièce, sans même savoir quel côté chacun représentait... ㄨ Jace n'a jamais été proche de lui, malgré ses nombreux efforts dans ce sens. Depuis toujours, le jeune homme a tout fait pour attirer les faveurs de son ainé, mais celui-ci s'avérait trop exigeant pour accepter quoi que ce soit de son cadet. À ses yeux, Jace n'était qu'un enfant insignifiant, trop sensible et surtout bien trop gentil. La dureté de ses yeux était l'inverse parfait de la douceur de ceux de son cadet. Tout. Jace aurait tout fait pour se faire accepter de lui. Mais rien n'y fait, toutes ses tentatives ne se solvait que par des échecs cuisant et tous aussi douloureux que les autres. Son ainé, ne l'aimait pas et à vrai dire, on ne peut pas dire qu'il aimait beaucoup son père ou même sa mère. Parfois, Jace se demandait si celui-ci était né dans la bonne famille au vu de son attitude et de sa mentalité. En effet, son ainé n'aimait guère les moldus ou même le fait d'en voir dans son école et pire, dans sa famille. La haine qu'il éprouvait envers eux avait vu le jour alors que son cousin - moldu - le charriait et parfois même le frapper et que sa tante prenait sa défense alors que s'était lui la victime. La haine qu'il éprouvait envers eux ne fit que grandir à chaque visite, à chaque année pour se transformer en haine irréversible. Jace était impuissant face au changement significatif de son frère au point qu'il se demandait s'il y avait vraiment le même sang qui coulait dans ses veines. Et pourtant c'était bien le cas. Et pourtant des traits similaires se reflétaient dans leurs attitudes. Peut-être que Jace avait trop cherché à avoir ses faveurs et son affection, au point de devenir comme lui sur certain point ? Peut-être que finalement le jeune homme était ainsi à cause de tout ça, de lui, de son frère qu'il a appris à ne plus aimer et surtout à détester. Ils étaient les deux faces d'une même pièce, sans même savoir quel côté chacun représentait. Ils étaient indissociables bien que plus rien ne les unissait. Deux frères qui n'en étaient plus vraiment ou même qui n'en avait jamais été....

Tu as toujours eu le don de sortir le meilleur en moi ㄨ Elle avait ce sourire innocent qui nous donnait envie de la prendre dans nos bras... Ou de l'embêtait pour voir où sont ses limites. La première fois que Jace la rencontra, ce fut lors de la répartition des premières années. Elle et lui étaient dans les rangs, attendant leur tour. Elle lui avait adressé la parole, plus pour parler et se détendre que pour se faire un nouvel ami réellement et pourtant... Pourtant ce fut bien ce qui arriva. Lorphéa, un sang pur, fut envoyée à Serdaigle, tout comme lui. À croire que les destins les avaient réunis. À croire qu'ils étaient faits pour être amis, se rencontrer. Elle qui n'avait pourtant rien d'exceptionnel se révéla être d'une nature beaucoup plus forte qu'il n'y paraît. Sans même s'en rendre compte, Jace commença à dépendre d'elle, de son attitude, de sa présence. Elle était ce que lui n'était plus. Elle était la promesse d'un avenir meilleur, d'un dénouement heureux. Le bonheur. Depuis que son frère avait basculé du mauvais côté du tableau, il ne l'avait plus perçu, ni même espéré. Ses parents étaient anéantis, sa famille était détruite, tout ce sur quoi ils s'étaient basé, ce qu'ils avaient espéré, tout n'était qu'illusion après le départ et la perte de leur premier fils. Quant à lui, il n'était que l'ombre d'une personne. Une personne qui était devenue tout autre chose que ce qui était prévu. Lui pourtant si doux, innocent, attendrissant, aimant plus jeune était devenu un homme distant, nonchalant, antipathique... Mais elle était là à présent et tout ce qui semblait rationnel vola en éclat. Lorphéa, sa meilleure amie, était un rayon de soleil. Fort, chaleureux, puissant, rassurant. Elle avait le don de le changer, d'extirper à petites doses des traits de son caractère qui semblait avoir disparu. Elle était sa nouvelle lueur d'espoir. Il l'aimait comme on pouvait aimer une meilleure amie. « t'es vraiment un cas, Lorphéa. » était la phrase qu'il lui disait le plus souvent. Certains verrait ça comme une insulte, alors que de sa bouche, s'était plus un compliment. Un beau compliment. Il paraît qu'il y a toujours des personnes qui ne voient que le bon chez les autres. Il semble évident qu'elle en fait partie.

Nous évoluons tous à notre manière. Mais au mojns, on évolue, du moins, en théorie... ㄨ « C'est pour quoi ? » Assis sur l'un des murets bordant le parc, Jace fixait l'horizon, un livre à la main. Sa lecture, qu'il interrompait de manière plus ou moins régulière fut coupé court par la venue d'une jeune fille, apparemment du même âge que lui. Âgée de dix-sept ans, Jace n'avait jamais fréquenté une fille, en dehors de ses amies, bien entendu. Or, celle-ci était venue à lui pour tout autre chose et il finit par rapidement le comprendre, pour son plus grand regret. « Je... Euh... Je, la sortie pour Pré-Au-Lard est pour bientôt... Tu... Tu voudrais m'accompagner ? » Timide, hésitante, détournant le regard tout en se tripotant les mains, la jeune fille semblait ne plus savoir où se mettre alors que Jace la fixait d'un air absent. Arquant un sourcil, il reporta son attention sur la lecture avant d'articuler une réponse. « Non, sans façon. » Froid, distant, il n'adressa pas un regard à la pauvre fille qui venait indirectement de se déclarer à lui. Il ne remarqua même pas qu'elle avait les larmes aux yeux et en réalité, ça lui importait peu.

« Arrête avec tes leçons de moral Lorphéa. Je peux m'en passer. » Et sans même attendre une réponse, il quitta la salle commune pour se balader dans les couloirs du château. Encore une fois, sa meilleure amie lui avait fait la morale concernant sa façon d'agir avec les filles. Trop sec, trop franc, trop distant, trop antipathique. Trop plein de choses, en somme. Elle avait raison, il le savait, mais il s'en foutait. Il était comme ça et en vérité, il ne voyait pas l'intérêt d'y aller par quatre chemins ou de mentir juste pour ménager les sentiments d'un inconnu ou d'une personne insignifiante. Autant être franc et direct pour que la douleur passe plus vite. Si on enroule les mots de douceurs, ils risquent d'être compris autrement, ce qui n'était pas le but. Et pourtant, Deeks détestait contrarier sa meilleure amie. Soupirant, il s'arrêta pour se laisser tomber sur un banc, passa la main dans sa chevelure, tout en ayant hâte, finalement, de commencer ses études de guérisseur et par la même occasion, laissait derrière lui une multitude de personnes. Il n'était pas fait pour le contact humain, la sociabilité, même si apparemment, celle-ci lui collait à la peau... « Euh ...Excuse moi... Je... Je me suis perdue, tu es un serdaigle hein ? Tu pourrais m'aider à retrouver la salle commune ?... » La petite voix du garçon de première année fit sourire Jace et sans un mot il se leva et commença à partir. « Suis- moi petit. » Dit-il en se retournant, voyant qu'il n'avait pas bougé d'un pouce. L'enfant se mit à sourire et contre toute attente, ces deux-là parlèrent tout le trajet. Jace était complexe et ça le prouvait encore une fois. Franchement, qui aurait pu croire qu'il parlerait et s'intéresserait à la vie d'un simple premièr année alors qu'il repousse sans ménagement les filles de son âge ou plus jeune ?...

Tel une pomme interdite, elle avait cette faculté unique d'attiser le pire en moi et surtout de me faire aimer ça... ㄨ Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla.

La vie me pousse à me demander si finalement, c'était ça, que je désirais. ㄨ On ne peut pas dire que Nao soit un modèle à suivre, ou même un modèle de bonté tout simplement. De ce fait, beaucoup en viennent à se demander s'il est fait pour faire ce métier. Pas empathique pour deux sous, pas bienveillant et encore moins sympathique ou altruiste, le caractère et la façon d'être de Jace font de lui une tout autre personne que guérisseur. Il était évident qu'il n'était pas fait pour ce métier, malgré le fait qu'il excelle dans tous les domaines le concernant. Mais voilà, le problème c'est qu'il devait gérer la famille, la personne, être rassurant et présent. Or, il n'était pas comme ça, là était bien le problème. Lui, si silencieux, si nonchalant ne pouvait s'imaginer auprès des parents à blablater, à rassurer, juste pour être... Gentil. Assis dans l'herbe, à l'ombre d'un arbre, Deeks se demandait s'il avait fait le bon choix. S'il s'était orienté vers la meilleure filière, le meilleur métier. Peut-être aurait-il dû prendre quelque chose de plus dur, comme Auror, où parler n'est pas nécessaire. Néanmoins il avait besoin de ce métier, il avait appris à l'aimer, l'apprécier. Il avait appris à en être dépendant. C'est fou comme finalement ça pouvait être passionnant. C'est fou comme finalement on peut facilement apprendre à aimer quelques choses qui nous indifféraient. Attrapant une brindille d'herbes entre ses doigts, Jace la contempla comme si c'était la première fois. Il imaginait sa vie, ce dont il était capable et ce dont il serait capable par la suite. Ses choix sont-ils les meilleurs ? Les plus judicieux ? Tout le monde doutait de lui, de ses motivations et surtout de son orientation. Va-t-il basculer vers le mal suite à sa relation avec Irina et surtout au sang qui coule dans ses veines ? Ou rester du côté du bien comme il devrait le faire. Lui-même le savait pas. À croire qu'ici tout est blanc, tout est noir. Pourquoi ne pouvait-il pas y avoir de gris ? Pourquoi devait-on constamment le souler sur ce qu'il devait faire, ce qu'il voulait ou ce qu'il devrait désirer ? À croire qu'il était voué à une destinée particulière alors qu'il n'était que lui. Jace Deeks, doué dans ce qu'il fait. Tout simplement. Laissant le vent emporter la brindille d'herbe, Jace se leva et regarda le ciel bleu parsemé de nuages. Le printemps s'était finalement installé. Sa main alla à la rencontre de ses cheveux pour finir sa course dans la poche de son jean, puis, tout en laissant ses pensées sous cet arbre, Deeks alla à son cours de potions où il apprendrait à faire plusieurs remèdes que les moldus considéreraient comme "magique". La vie continue malgré tout, pour son plus grand désarroi.

Il parait que de nos jours, tout n'est qu'apparence. Triste négligence. ㄨ Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla. Blablabla blablabla blablabla blablabla.